Aujourd'hui, peut-être plus qu'à la normale, il y a quelque chose de presque indécent à se réjouir pour soi.
Peut-être parce qu'après plus d'un an de politiques brutales imposées sur nos corps, nous confinant dans nos derniers retranchements, à macérer dans nos peurs, amplifiées par nos technococons, tisser des liens semble s'imposer comme seule résistance possible. Parce que vous me manquez putain.
Ainsi, recevoir la bourse de compagnonnage, c'est avant tout l'envie de s'entourer.
D'aller voir ici et là comment ça fait, fomente et partage.
De ne partir avec aucune idée préconçue, le moins de certitutes possible, la tête pleine de questions et de voir ce que le chemin a à proposer.
C'est une grande chance.
C'est une immense joie.
Et puisqu'il faut le dire, le partager, alors que ce soit déjà, toujours, avant tout, quelque chose de collectif.
Donc un merci du fond du coeur à Cécile, Alexandra, Anthony, Nadia, Joëlle, Dario, Dom, Alexis, Greg, Jad, Julien, Lara, Mathias, Piera, Roberta, Adrien, Arianna, Bastien, Antonin, Danae, Lisa, Rares, Alessandra, Céline, Justine, Isis, Benoît, Nico, Frédo, Claire-May, Nico, Ian, Fabrice, Dieudonné et toustes les autres, plus éloigné.es ou que j'oublie.
Res(is)ter. Ensemble.
Et
Peut-être qu'un jour...